XABALTX : Leihoak

Bonjour tout le monde

Kaixo guztioi !

En basque.

Car aujourd’hui direction le Pays Basque et la Navarre pour vous parler d’un chanteur né du côté d’Espelette, à Souraïde pour plus exact et même pour être très précis, ce chanteur est né en 1969 dans la maison de sa famille "XABALTX".

Et comme il est né là, on l’appelle Xabaltx, alors que son vrai nom est Pantxoa Bergara.

Je présuppose que pour beaucoup d’entre nous, vous ne savez pas où est Xabaltx et vous ne savez pas qui c’est non plus.

D’où l’intérêt de cette chronique qui est faite pour découvrir le patrimoine Néo Aquitain question musique.

En lisant les quelques articles parus sur son compte, on peut y lire qu’il a une belle voix, mais on est pas basque pour rien, et qu’il utilise cette voix pour l’investir dans un domaine où Jean Louis Auber et Jacques Higelin se serait promené avec le look de Mike Jaeger. En disant ça à Xabaltx, celui-ci me dit qu’il est plutôt Beatles que Rolling stones et Paul McCartney l’inspire plus comme aussi Peter Gabriel, Neil Young les Pink Floyd.

Comme quoi il faut se méfier des articles sur internet qui font du copier coller pour mettre un texte à côté d’une photo. Car cette référence à Auber, Higelin, Jaeger influencé par les Pogues, Police, The Clash, en écoutant son dernier album, je ne l’ai pas bien remarqué.

C’est donc pourquoi j’ai préféré prendre mes infos directement à la source en téléphonant à Xabaltx.

J’ai fait la connaissance d’un homme qui a sorti le décembre dernier son 9ème album « Norabide Xuriak » qui veut dire Directions Blanches ou vierges , c’est à dire des zones à explorer comme il existerait des zones blanches sur nos cartes de vie.

La recette de Xabaltch pour préparer une chanson est la suivante : Vous prenez un cahier vierge et un crayon de votre choix, vous écrivez tout ce qui vient n’importe où n’importe quand, puis vous laisser reposer au coin du feu ou au frais selon saison. Ensuite vous prenez votre makila et partez dans la montagne basque à la recherche des menhirs et de l’inspiration dans l’air du temps à partir d’un mot et d’une ritournelle. Vous les recueillez comme un p’tit bonheur dans la besace et retournez vers votre cahier pour y introduire ces trouvailles comme vous le faites avec le blanc monté en neige dans la pâte d’un gâteau à cuire

Voilà, une guitare et quelques arrangements la chanson est cuite. Y a plus qu’a servir

Celle qu’on va servirs’appelle LEIHOAK c’est à dire Fen^tre.

C’est une grand-mère derrière sa vitre qui attend le passage espéré des grues, c’est une mère à la fenêtre qui s’attriste de son jardin après la tempête et c’est une fille qui n’a plus de fenêtre pour regarder le monde mais un écran pour y voir des rêves pixelisés.