On va commencer l’année par se faire du bien. D’abord elle commence bien car nous savons que l’hiver qui nous transit et nous raccourcit nos jours sera interrompu l’espace de deux semaine avec le festival du Bleu en Hiver qui fête ses vingt ans.
Comme Bram FM est partenaire de ce microclimat musical, nous aurons l’occasion de vous en parler. Sachez qu’il commence à Tulle le 23 janvier et finit à Brive le 1er février avec un programme très éclectiques et même improvisés. C’est normal c’est le vent jazzeux qui nous amène cette éclaircie hivernal.
Je disais que nous allons commencer par nous faire du bien tout de suite en écoutant un trio ZAR ELECTRIK qui passera à l’occasion du festival.
ZAR, c’est une musique de l’Egypte, c’est aussi un démon apporté par de mauvais vents perses, et aussi un rite de l’Éthiopie qui permet surtout aux femmes de guérir de maux et, à l’occasion, de vous exorciser de vos tourments.
Avec ce trio c’est tout à la fois, une musique démente, possessive et transcendante, qui vous emmène loin de vous.
C’est une fusion de la musique électronique et sa transe avec celle du Maghreb et des touaregs, le gnawa. Venant de Marseille, ville de la bouillabaisse et de ses recettes du mélanges culturels, ZAR ELECTRONIK mixte electro, oud, koras, gumbri et pleins d’autres épices sonores et chants envoutants comme une offrande aux esprits pour qu’ils vous emmènent dans la danse.
A l’écoute vous vous demanderez même, si tout ça n’a pas le goût des champignons de Lewis Carol.
ZAR ELECRONIK c’est Anass Zine et Arthur Peneau aux voix et aux instruments et Didier Simione alias Did Miosine, aux machines. Ils ont sorti un EP AWA chez le label Jarring Effects qui a été particulièrement bien diffusé sur les bonnes antennes comme la nôtre.
En attendant laissez vous hypnotiser, ça va planer avec un titre NTIYA