VICIOUS CIRCLE c’est un label qui tourne bien et qui fait tourner des trucs biens et costauds.
Il a été créé il y a déjà plus de 30 ans pour se placer dans le spectre punk, grunge, noisy du rock et puis avec le temps et l’âge du capitaine Philippe Couderc, le style a évoluer vers le dub, l’électro et le hip-hop.
On y retrouve par exemple Lysistrata dont j’ai déjà parlé en mai dernier, vous verrez sur leur site viciouscircle.fr les artistes que le label propulse en ce moment.
On y retrouve Shannon Wright, It It Anita, We Insist ! (j’adore ce groupe), Troy Von Balthazar, Puppetmastaz (du hip hop genre Zappa avec les Mothers), The Ex et tout un lot de musiciens et de groupes dont le point commun est la recherche d’un son avec lequel on ne fait pas des berceuses (à moins d’aller dormir chez Satan )
Et parmi ces protagonistes amateurs de bruit et de fracas, on y retrouve The Psychotic Monks. Compères qui opèrent depuis 2015 dans des trans scéniques qui ont laissé un souvenir marquant et sidérant chez celles et ceux qui ont assisté au moins une fois à leur exhibition.
Et puis comme pas mal de groupe il y a un avant et un après covd.
Une année de confinement a permis au groupe de prendre du recul sur leur ivresse expérimentale qu’on retrouve sur leur premier disque Silence Slowly and Madly Shines en 2017. En 2février 2023 il sorte leur 3eme disque, Pinky Colour Surgery qui fit l’effet d’une bombe dans le milieu.
Estimé comme le meilleur groupe de rock français actuel par la plupart des critiques, The Psychotic Monks, ont enregistré six titres de ce dernier album en live et en une seule prise pour un dernier disque sorti cet été 2024 sous le nom Talking Throug Repetition.
Encore une autre bombe qui a été saluée par une double page dans le Libé du 22 aout. Je vous cite le chapeau de l’article :
The psychotics monks, Chantre d’un rock brut et exalté, le groupe français, avance à rebours des mythes périmés de la défonce et des exces et parvient à afficher des engagements sincères en évitant l’écueil des chansons-slogans. .
Le groupe dit de lui : ‘Il y a l’idée de se réapproprier notre propre musique, de sortir d’une esthétique post punk, rock dépressif qui nous collait à la peau. Maintenant on a envie de danser, d’explorer d’autres territoires tout en restant dans des sujets sérieux et intimes »
On dit merci au label Bordelais pour son boulot; Vicious Circle, nous permet d’avoir en circuit court, des artistes que défend le Réseau des indépendants de la Musique
Et on écoute tout de suite Crash par les moines psychotiques. Accrochez vous à leurs bures, ça va perforer! …
